Lieu (commune, département)

Urbeis (Bas-Rhin)

Surface (en ha)

115 hectares de prairies permanentes, 0,5 hectare de maraîchage et petits fruits

Nombre de personnes

4 associés.es

Cheptel

30 vaches laitières (80 animaux aux total)

Label
  • Agriculture Biologique
Commercialisation

Marchés

Points de vente collectifs

Magasins Bio

Restaurants et Restauration collective

Répartition
Thématiques
Rapport.s
Vivabilité

Répartition des tâches: Un⸱e réfèrent⸱e par atelier, tout en étant polyvalent. Roulement les dimanches (1 dimanche sur 3 d’astreinte)

Horaires : 60 à 70 heures de travail par semaine

Congés : 1 semaine de vacances

Parcours à l'installation

Après un BAC S en lycée agricole, un DUT Génie Biologique option Agronomie et l’obtention d’un BPREA Biodynamie en deux ans, Julie revient sur la ferme familiale pour travailler comme assistante et préparer en parallèle son installation. Elle effectue un stage de six mois puis s’installe sur la ferme en 2011.

 

Fille de paysans, Julie s’est spécialisée dans la transformation du lait et la gestion du troupeau. Fière de la race vosgienne avec laquelle elle travaille, elle porte une attention sur l’abattage de bêtes afin de garantir une qualité de viande optimale.

Galerie
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ARDEAR Grand Est

ardeargrandest@gmail.com

www.agriculturepaysanne.org/ARDEAR-Grand-Est

Ouverte aux stages

La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré, Stage rémunéré, Apprentissage

Postuler à un stage

Diversifier sa ferme et chercher la complémentarité :

La ferme comprend différents ateliers de production :

  • L’atelier bovin lait compte 30 vaches laitières de race Vosgienne et 1/3 de la production est dédié à l’élevage des veaux.
  • L’atelier transformation de lait génère essentiellement des produits frais (rien de la production laitière n’est vendu en laiterie).
  • La ferme héberge 700 poules pondeuses qui pondent de 400 à 500 œufs par jour en moyenne.
  • Les productions de légumes et de petits fruits couvrent environ 50 ares.

Au sein de la ferme, chacun des quatre associés a sa spécialité mais tout le monde peut se remplacer. Chaque dimanche une seule personne reste afin de faire la permanence de traite. Les semaines de Julie sont rythmées par plusieurs traites et un peu de gestion-compta avec son père.

La gestion de troupeau : une certaine éthique et philosophie choisie

Les paysans tiennent à avoir un système d’élevage et une éthique en accord avec le lieu (le terroir et la clientèle) et qui leur permettent d’être aussi indépendants que possible.

« Les vaches laitières sont de race Vosgienne. Il s’agit d’un troupeau par absorption, c’est-à-dire que notre troupeau de Prim’Holsteins croisé avec des Vosgiennes devient petit à petit un troupeau de Vosgiennes. Elles ont un petit gabarit et une croissance lente puisque nous avons fait le choix de ne pas apporter de complément en céréales. »

Les animaux sont nourris exclusivement avec le foin et l’herbe des prés de la ferme. Utiliser les ressources locales permet aux paysans de réduire leur dépendance aux approvisionnements externes, de diminuer les coûts, et de favoriser des pratiques durables et adaptées à leur terroir. La période de pâturage s’étend de mi-avril à mi-novembre environ. Les vêlages ont lieu toute l’année afin d’avoir une production de lait à peu près constante.

« Depuis que je gère le troupeau, je travaille beaucoup sur l’immunité. Il n’y a plus de problème de parasitisme. Les vermifuges sont à base de plantes et il n’y a pas de traitement chimique au niveau du parasitisme bien que ce soit autorisé en bio. Les vaches se soignent toutes seules grâce à la diversité de flores de la prairie permanente de montagne. »

Une transfo lait à l’ancienne qui demande peu d’équipements

La transformation lait se fait à la casserole, par contenance de 10L. Elle ne nécessite pas beaucoup de matériel et un investissement modéré. Pour simplifier la réalisation, des ustensiles de base suffisent. Il n’est pas nécessaire de disposer d’un équipement dernier cri ou de se suréquiper :  « On fait tout à la main : on n’a pas de conditionneuse, pas de pasteurisateur… On fait au plus simple ! »

Il n’y a pas d’adjuvant, pas de poudre de lait et pas de présure. Parmi les fruits sélectionnés pour la transformation on retrouve les framboises, les mirabelles, les quetsches, les cerises, les mûres et les myrtilles.

Julie a appris sur le tas, et a aujourd’hui le projet de refaire l’atelier de transformation et de modifier les pratiques d’emballages afin de réduire le tout plastique !

Frise d’acquisition du savoir-faire
1973
Création de la ferme pas les grands-parents de Julie
1984-1986
Reprise de la ferme par les fils et création du GAEC
1990
Acquisition label bio AB
2011
Installation de Julie
2012
Acquisition de la marque Bio Cohérence
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