Carte d’identité
Lieu (commune, département)

Riaucourt (52)

Surface (en ha)

8 hectares

Nombre de personnes

1

Cheptel

40 chèvres

Commercialisation

Vente directe sur la ferme

Magasin de producteur

Crèmerie

Répartition
Thématiques
Rapport.s
Vivabilité

70 heures par semaine

Congés de mi-décembre à mi-février

Parcours à l'installation

Estelle a suivi une formation Production Animale à Pau. Après l’obtention de son Brevet de Technicienne Supérieur, elle est partie à la découverte d’une ferme de vache et chèvre laitière en Tasmanie pendant 1 an. En 2009, elle décide de s’installer dans une ferme en Haute-Marne pour produire du fromage de chèvre. Elle reprend alors une ferme qui produisait du canard dont l’activité cessait pour un départ en retraite. Au cours de sa première année, Estelle s’est formée à la transformation du lait de chèvre pour débuter la production en 2010. En 2014, elle construit un laboratoire de transformation pour fabriquer son fromage sur la chèvrerie.

Galerie
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ARDEAR Grand Est

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www.agriculturepaysanne.org/ARDEAR-Grand-Est

Ouverte aux visites

La ferme est ouverte aux visites :Visite libre, Visite établissement scolaire, Visite collective

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Ouverte aux stages

La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré, Stage rémunéré, Apprentissage

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Accueil pour la commercialisation des produits 

Depuis 2010, Estelle vend du fromage par différentes voies de commercialisation. Cependant, la vente directe sur la chèvrerie d’Artémis a pris de plus en plus de place jusqu’à devenir la commercialisation principale du fromage depuis 2 ans. Ainsi, Estelle a installé une boutique permanente dans son bâtiment de transformation, où elle vend ses fromages et ses produits de cosmétique, fabriqués à partir du lait de chèvre dans une savonnerie artisanale près de Metz. Elle propose la vente de ses produits en fin d’après-midi, 5 jours par semaine. L’accueil des clients sur la ferme est important pour Estelle. Cela lui permet de partager du temps avec les clients et de nouer une relation, autorisant notamment la fidélisation des clients. Mais la vente directe permet aussi à l’éleveuse d’éviter un sentiment de solitude.

Accueil pour le partage de son métier 

La chèvrerie d’Artémis est aussi un lieu d’accueil et de partage autour de la production fromagère. En 2012, Estelle a inscrit la chèvrerie d’Artémis au catalogue « Bienvenue à la ferme ». Ce répertoire a pour objectif de mettre en relation des paysans et des consommateurs dans la perspective d’accueillir et de proposer des produits fermiers de qualité. Cette démarche permet à Estelle de vivre des rencontres passionnantes dans le cadre de ses activités sur la ferme. Elle propose des ateliers permettant au public de découvrir le métier de paysan. L’éleveuse est ravie d’en partager une image positive.

Les visites d’une à trois heures, sont l’occasion de découvrir l’alimentation des chèvres, la traite, les soins aux petits (selon la saison) ou encore la fabrication du fromage. Estelle propose aussi des dégustations. La ferme a aussi accueilli à plusieurs occasions des petits groupes pendant 2 jours. Dans ce type de visite, Estelle partage toutes ces activités avec les personnes qui séjournent dans sa ferme. La chèvrerie d’Artémis est aussi répertoriée sur le site WECANDOO, proposant différents ateliers d’artisanat. La paysanne accueille des groupes de plus ou moins grande taille qui fabrique leur propre formage de chèvre.

Pour finir, Estelle a aussi accueilli du public dans le cadre d’atelier de médiation animale et de naturopathie. Pour cela, la paysanne a suivi une formation non diplômante afin de proposer des temps de « détente avec les chèvres ». Ces ateliers ont pour objectif de toucher à la psychologie en profitant d’un environnement naturel favorable au bien-être.

Importance du réseau 

Estelle a toujours travaillé en faisant attention à son réseau. En effet, étant seule active sur la ferme, la paysanne veille à s’ouvrir aux autres afin d’éviter le sentiment de solitude et de maximiser le bien-être au travail. Estelle a donc mis en place différents modèles d’accueil du public sur la ferme mais s’est aussi attaché à se construire un réseau professionnel. Ce dernier lui permet d’accéder à des savoirs techniques qui se partagent à l’occasion de rencontres entre paysans et paysannes. En effet, durant ses premières années de production, Estelle a découvert différentes méthodes grâce à son réseau qui lui ont permis de faire évoluer ses propres pratiques.

« Le relationnel, c’est aussi se former » précise-t-elle.

Les chevreaux sous la mère est un exemple de pratique que l’éleveuse met en place aujourd’hui grâce à son réseau. Cela l’a amené à se former avec différents éleveurs et à tester la pratique dans sa ferme.

Frise d’acquisition du savoir-faire
2010
Début de la production
2010
Construction de l'atelier de transformation
2012
Inscription sur le répertoire de "bienvenue à la ferme"
2019
Inscription sur le répertoire "oh la vache !"
2022
La vente directe devient le premier moyen de commercialisation
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