Carte d’identité
Lieu (commune, département)

Landaville (Vosges)

Surface (en ha)

83 hectares

Nombre de personnes

4 personnes (3,5 – 3,8 ETP)

Cheptel

45 vaches laitières (Montbéliardes et croisées), une quinzaine de brebis allaitantes

Label
  • Agriculteur Biologique
Commercialisation

Pour le lait (50 %) : Biolait

Pour les produits transformés (50%) : Marchés, magasin de producteurs, dépôt-vente, fermes, magasins bio, restauration collective

Répartition
Thématiques
Rapport.s
Viabilité

Chiffre d’affaires actuel et évolution : 79 655 (2020), 178 119 (2021), 230 423 (2022)

Charges : Charges importantes en 2020 avec la création de la fromagerie

EBE : 27 904 (2020), 30 218 (2021), 58 145 (2022)

Vivabilité

Répartition des tâches : Au moins deux personnes capables d’effectuer une tâche (souci de polyvalence pour garantir la possibilité de remplacement)

Horaires : 75 heures par semaine

Congés : 1 semaine par an

Parcours à l'installation

Romain est éleveur de vaches, une pratique déjà enracinée dans sa famille depuis plusieurs générations. Il reprend la ferme familiale en 2004 et, dans la foulée, entame une conversion à l’agriculture biologique. De 2007 à 2020, il a formé un GAEC bio avec deux associés, fusionnant ses savoir-faire avec les leurs. Après cette expérience collective, Romain s’est réinstallé en exploitation individuelle. En 2021, il a diversifié son activité en ajoutant une fromagerie à son exploitation et s’est entouré d’une équipe de salariés. Au fil des années, Romain a consolidé et développé l’exploitation familiale.

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www.agriculturepaysanne.org/ARDEAR-Grand-Est

Ouverte aux visites

La ferme est ouverte aux visites :Visite libre, Visite établissement scolaire, Visite collective

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Ouverte aux stages

La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré, Stage rémunéré, Apprentissage

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Un paysan passionné

Face aux problèmes de santé de son père, Romain s’est promis de ne pas travailler à la ferme comme le faisaient ses parents. Il reconnaît que le métier de paysan est éprouvant, mais porteur de sens et de passion :

« Quand je me lève à 6 h du matin, quand je monte sur la colline pour aller chercher mes animaux, il y a déjà un calme qui nous envahit. On ressent pleinement la nature qui nous entoure : les lumières, les gazouillements, les parfums du matin… Et franchement, je n’arrive pas à m’en passer. »

Cette passion pour le métier, et le sens qu’il lui accorde, est l’une des raisons de l’engagement syndical de Romain au sein de la Confédération Paysanne.

« Mes vaches ne mangent que des herbes en pâture ou du foin séché au sol »

Romain aspire à l’autonomie et à la qualité, notamment en ce qui concerne l’alimentation de ses animaux. Il a opté pour le pâturage tournant dynamique – une méthode qui consiste à déplacer les vaches sur une nouvelle petite parcelle chaque jour. La taille de ces microparcelles est ajustée en fonction de la saison et de la croissance de l’herbe. Ainsi, chaque parcelle a 20 à 35 jours pour se régénérer avant que les vaches y reviennent : « Cette pratique permet à la plante de se rattraper et de récupérer. Elle permet aussi d’améliorer la flore, notamment au printemps… Ça offre la possibilité d’avoir une pâture de qualité et relativement équilibré d’un point de vue nutritionnel ».

Romain accorde également une grande importance à la qualité de ses foins et pratique le déprimage. Le principe : faire passer les animaux sur des parcelles destinées à la fauche, généralement entre avril et mi-mai. Cette technique retarde la maturité de l’herbe, permettant ainsi de faire du foin séché de meilleure qualité au mois de juin ou juillet. Pour la récolte, Romain limite le passage des machines pour préserver les feuilles des plantes, car elles contiennent l’essentiel des nutriments.

Par conséquent, l’utilisation de compléments céréaliers dans l’alimentation animale se trouve réduite. L’objectif est de trouver des pratiques durables et d’avenir, et cela passe par une alimentation de qualité et équilibrée pour ses animaux.

Se nourrir du collectif

« Je me suis toujours enrichi de ce que les autres faisaient d’un point de vue technique pour avancer. C’est l’intérêt de partager ces savoir-faire. »

Après le GAEC, Romain vit une autre expérience collective depuis 2021 : un magasin de producteurs à Neufchâteau. Il en est aujourd’hui le président. Le magasin compte sept associés et plus de 35 producteurs impliqués dans la vente de leurs produits.

Fort de son expérience dans le collectif, il estime qu’il est essentiel de prendre en compte les aspirations de chacun pour élaborer un projet commun. Et c’est aussi dans le collectif qu’il voit l’avenir de l’agriculture paysanne : « J’ai plutôt foi dans le fait que collectivement, en mettant en place une piste de réflexion et d’actions solidaires, il y a encore un certain avenir pour l’agriculture paysanne. »

Frise d’acquisition du savoir-faire
2004
Reprise de la ferme après un BTS agricole
2006
Romain entame une conversion à l'agriculture biologique
2007
Il rejoint un GAEC avec 2 associés
2020
Romain quitte le GAEC
2021
Début de l’activité de fromagerie
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