Carte d’identité
Lieu (commune, département)
Bourmont-entre-Meuse-et-Mouzon (Haute-Marne)
Surface (en ha)
120 hectares
Nombre de personnes
2 dont 1 salariée
Cheptel
Une cinquantaines de vaches laitières et une quinzaine de vaches allaitantes
Label
- Agriculture Biologique
Commercialisation
Laiterie et maquignon
Répartition
Rapport.s
Viabilité
Chiffre d’affaires actuel et évolution : 170 000 €
Charges : 25 000 € pour le salaire de l’employée par an
EBE / salaires / Valeurs ajoutées : 20 000 € de bénéfices
Vivabilité
Horaires : Entre 7 et 12 heures
Congés : 1 semaine par an
Parcours à l'installation
Initialement diplômé d’un Bac général économique, Clément s’oriente ensuite vers des études en BTS Production Animale. Ensuite, pendant quatre ans, de ses 21 à ses 25 ans, il acquiert une précieuse expérience en tant qu’employé dans la ferme familiale. Son père lui délègue progressivement les responsabilités de gestion, anticipant sa retraite. Bénéficiant de la Dotation Jeune Agriculteur, Clément concrétise son installation en 2017. Il met à profit l’expérience accumulée, tout en adaptant ses horaires de travail pour son bien-être et celui de ses animaux.
Galerie
Vidéo
Ouverte aux stages
La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré
Postuler à un stage« Le bien-être animal va avec le bien-être de l’éleveur »
Dans son exploitation, il élève une soixantaine de vaches laitières, comprenant des Prim’holstein et des Montbéliardes, ainsi qu’une quinzaine de vaches allaitantes de race Limousine. Son troupeau a une alimentation 100 % herbagère, en pâturage tournant, issue de 120 hectares de prairie permanente. Pour l’hiver, Clément constitue une ration de base avec un enrubannage très précoce et très riche, et leur donne parfois un mélange triticale/pois comme correcteur énergétique.
Depuis 2022, Clément est passé à la monotraite. Avec une seule traite par jour, l’éleveur soulage sa charge de travail et gagne en flexibilité : si les vaches sont généralement traites le matin vers 9 ou 10 heures, cet horaire peut varier en fonction des besoins. L’éleveur insiste sur l’importance cruciale de l’organisation du travail pour minimiser les contraintes liées à cette activité exigeante. Selon lui, « être éleveur, ce n’est pas uniquement avoir des astreintes. C’est aussi pouvoir s’aménager du temps libre ».
Avec la mise en place de la monotraite, Clément constate toutefois une perte d’environ 22 % du volume total de lait produit dans son exploitation. Mais la productivité à tout prix n’est pas l’objectif de Clément. L’important pour lui est de réduire ses charges au minimum, être autonome au maximum, et surtout, limiter les contraintes. Il apprécie ainsi de ne pas suivre chaque individu au litre près : « Je trouve que ce serait trop de stress, pour moi comme pour mes vaches »
Et la transition vers la monotraite se révèle bénéfique sur d’autres plans : Clément constate une amélioration de la santé générale du troupeau, une augmentation du volume de viande produit, une meilleure performance reproductive de ses animaux, ainsi qu’une réduction de sa consommation d’électricité.
En quête d’équilibre et d’efficacité
La ferme est équipée de plusieurs bâtiments spécialisés : un pour les vaches laitières (60 places), un pour les génisses (50 places), un pour les vaches allaitantes (40 places), ainsi qu’un second site capable d’accueillir jusqu’à 45 animaux. Cependant, Clément a délibérément choisi de ne pas utiliser la capacité totale de ses bâtiments afin d’offrir plus d’espace aux animaux et de lui permettre une plus grande liberté dans la gestion de la litière.
Autre avancée au sein de l’exploitation : depuis février 2024, il a renforcé son équipe et a recruté une nouvelle employée dédiée aux soins des animaux. Cela permet de répartir le travail et les astreintes. À plusieurs et en diminuant les contraintes, il met un point d’honneur à travailler avec plaisir.
Un projet d’agroforesterie
A son installation, Clément a planté 160 arbres, forestiers et fruitiers, dans plusieurs de ses prés, avec un système de clôture qui empêche les vaches de les manger mais permet de faucher facilement autour. L’objectif de ce projet d’agroforesterie est d’embellir le paysage et de fournir de l’ombre aux vaches. De plus, les coteaux sont des endroits très secs l’été, et l’ombre des arbres devrait permettre de garder l’herbe verte plus longtemps.
C’est un faible investissement financier, mais cela demande du temps. Les arbres ont été plantés récemment. D’ici quelques années, Clément pourra vous parler des avancées de ce projet !
Frise d’acquisition du savoir-faire
2017
Installation
2022
Passage à la monotraite
2024
Arrivée d'une nouvelle salariée
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