Les Deux Naïfs

Après un parcours à l’installation « long, fastidieux et pas forcément en adéquation avec nos besoins réels », Aurélie et David s’installent à Carcarès il y a 10 ans. L’activité orientée pension équine évolue en lieu associatif tourné vers le maraîchage. Un autre virage est pris début 2022 afin d’apporter une viabilité économique. David est Chef d’exploitation et Président de l’association, Aurélie est Conjoint collaborateur et trésorière/animatrice de l’association.

L’endroit

Au milieu des Landes, cet espace boisé offre de nombreuses opportunités : une surface de 10 hectares, des cours d’eau bordant la propriété, quelques bâtiments. La surface exige un équipement adapté, donc des investissements : micro tracteur, outillage en tous genres (mécanique, bûcheronnage, travail du bois etc). Le sol, lui, n’est pas travaillé mais couvert de paillage ou de broyat, sans intrants chimiques, uniquement avec des préparations artisanales et naturelles. L’eau provient des eaux libres de surface et de leur puits.

Une production variée autour d’un lieu dédié à l’accueil

Maraîchage, vente de plants, animations.. et maintenant arboriculture ! Ils sont heureux de pouvoir donner un nouveau souffle au projet par la création de la pépinière tenant à cœur à David (grand passionné autodidacte en arboriculture), en dissociant l’aspect économique de l’association. Garder une dynamique associative est parfois difficile et chronophage, mais les partenariats sont prometteurs. Ils proposent des plants potagers, aromatiques et médicinales, horticulture et florales ; l’arboriculture fruitière issue des variétés du conservatoire régional, et une part d’autoproduction pour leurs propre consommation

Et encore des perspectives

Augmenter la production de plants, développer l’activité de pépinière fruitière, planter le verger conservatoire, garder une dynamique avec les ateliers et le travail sur les jeunes publics, finir les travaux de la grange.. les idées ne manquent pas !

« Après plus de dix années à porter ce projet, on constate que l’espoir de voir évoluer les pratiques est toujours présent, et les projets nombreux, mais que la tâche est d’autant plus grande au regard de l’aspect économique et politique du pays actuellement. Nous pensons que l’avenir est aux paysans, aux petites surfaces diversifiées et non aux immenses monocultures et à l’agriculture industrielle, afin de sauvegarder l’autonomie alimentaire et les savoirs qui nous font cruellement défaut. »