Répartition
Rapport.s
Viabilité
Chiffre d’affaire : 90 000€ (2023)
EBE : 26 000€ (2023)
Vivabilité
Répartition des tâches : J’ai organisé mon boulot pour que les pics de travail de chaque atelier ne soient pas en même temps. »
Horaires : En moyenne 10h par jour, mais ralentit les dimanches
Congés : 3 semaines par an
Parcours à l'installation
La ferme familiale a été reprise par le père de Maxime dans les années 90. D’abord dédiée à l’élevage de vaches laitières, elle s’est orientée vers l’élevage ovin en 2004. Avant de devenir éleveur, Maxime a suivi une formation en BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole) à Mirecourt et a obtenu un diplôme d’ingénieur agronome à Nancy. Il débute ensuite sa carrière en tant qu’agent de développement au sein d’une communauté de communes. En 2017, il décide de reprendre la ferme familiale.
Galerie
Ouverte aux visites
La ferme est ouverte aux visites :Visite établissement scolaire, Visite collective
Programmer une visiteOuverte aux stages
La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré, Stage rémunéré, Apprentissage
Postuler à un stageReprendre une ferme
Dès son installation, Maxime entame une conversion en agriculture biologique, facilitée par les pratiques que son père avait déjà mises en place. Il plante également 1,5 km de haies, qui servent de coupe-vent et fournissent de l’ombre pour les brebis. L’éleveur souligne l’ironie des politiques agricoles : « Mon père avait été financé pour supprimer les haies, et moi, j’ai été financé pour les replanter. »
En matière de gestion des installations, Maxime a tout réaménagé pour rendre le travail plus efficient. Il a conçu un couloir central et autoconstruit des cornadis dans sa bergerie pour faciliter la surveillance et l’alimentation de ses brebis.
En alliant héritage et innovation, Maxime assure une gestion durable, confortable et efficace de sa ferme !
L’autonomie alimentaire
Pour l’alimentation de ses moutons, Maxime pratique une agriculture essentiellement autour du trèfle (en enrubannée) et du méteil (en grain). Le méteil consiste à cultiver simultanément plusieurs espèces de céréales et de légumineuses sur une même parcelle. Ainsi, Maxime associe le seigle, l’avoine, l’épeautre, le triticale, la féverole et la vesce sur 6 hectares… Implanté en automne, le méteil offre une série d’avantages significatifs :
- Il ne nécessite aucun traitement chimique !
- Cultiver plusieurs espèces de céréales et de légumineuses ensemble réduit les risques de maladies et de ravageurs spécifiques à une seule espèce.
- Les légumineuses, comme la féverole et la vesce, enrichissent le sol en azote
- Le méteil optimise la teneur en protéines du fourrage.
Avec une moyenne de 40 quintaux par hectare, Maxime assure une source alimentaire riche en protéines pour ses animaux. Il veille à la qualité de ses terres et de ses produits, tout en assurant l’autonomie alimentaire de sa ferme.
« Ma fierté, c’est le local »
Maxime commercialise toute sa production localement. Il contribue ainsi au maintien des structures et de l’économie locales, tout en garantissant la qualité et la traçabilité de ses produits :
L’abattoir : L’abattoir est situé à 20 km de chez lui. Chaque mardi, il y amène ses agneaux et récupère les carcasses le mercredi, pour les livrer ensuite aux magasins.
La viande : La majorité de son chiffre d’affaires provient de la vente d’agneaux, qu’il distribue avec un groupe de cinq agriculteurs à une dizaine de grandes surfaces dans un rayon de 30 km autour de sa ferme. Pour les brebis, la vente se fait sous forme de steaks hachés, saucissons, merguez, et pâtés, transformés localement par une coopérative située à 20 km. Maxime participe aussi à des marchés locaux, où il propose des burgers
bio préparés principalement avec des produits de sa commune.
La laine : L’éleveur vendait sa laine à une coopérative qui l’exportait en Asie. Mais, récemment, une nouvelle opportunité s’est présentée : une coopérative en Moselle, créée avec d’autres éleveurs, permet de valoriser la laine localement pour des usages comme l’isolation et le feutre.
Maxime complète son quotidien de paysan, avec un engagement dans la vie locale : en plus d’être conseiller municipal, il s’implique dans plusieurs organisations agricoles (le Groupement des paysans bio des Vosges, la Confédération paysanne et le syndicat Ovin des Vosges) !
Frise d’acquisition du savoir-faire
2017
Reprise de la ferme familiale, passage en bio
2023
Culture de pommes de terre
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