Carte d’identité
Lieu (commune, département)

Void-Vacon (Meuse)

Surface (en ha)

1 ha, dont environ 70 ares cultivés et 10 tunnels de 145 m²

Nombre de personnes

1 ETP et 1 saisonnier

Label
  • Agriculture Biologique
Commercialisation

Magasin deux fois /semaine (80 %)

Détaillants (19 %)

Trois marchés par mois (1 %)

Restaurateur pour les surplus

Répartition
Thématiques
Rapport.s
Viabilité

EBE / salaires / Valeurs ajoutées : 1 500 € de revenu

Vivabilité

Répartition des tâches : Définie au jour le jour avec son saisonnier

Horaires : Mars-Novembre : 8h-12h et 14h-17h00 (et à partir de mai : jusqu’à 19h deux fois par semaine)

Congés : 2 semaines en été, 1 semaine en novembre, 1 semaine en hiver (grâce à l’employé et à de l’aide familiale). Ne travaille pas les samedis et dimanches.

Parcours à l'installation

Après avoir servi pendant 20 ans dans l’armée, Alban a entamé une reconversion en tant que maraîcher. Il a effectué une formation de cinq mois dans une micro-ferme maraîchère. En 2015, il s’est finalement installé sur un terrain vidusien, où il pratique depuis lors l’agriculture biologique.

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Bio en Grand Est

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Ouverte aux visites

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Ouverte aux stages

La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré

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Petite surface

Sur moins d’un hectare, Alban cultive environ 45 espèces de légumes différentes et 150 à 200 variétés différentes. Plus de 95% de sa production provient de variétés population – à la différence des hybrides, elles sont issues d’un croisement naturel entre différentes plantes de la même espèce au fil des générations.

Il a toujours eu envie de travailler sa terre sans produits chimiques : « On peut très bien s’en passer. Dès le début, je me suis dit que je ne voulais rien utiliser. »

En 2024, outre les légumes, Alban prévoit de produire du raisin de table et de cultiver quelques fleurs. Il a également planté des bandes fleuries et une haie « pour des raisons esthétiques et pour la biodiversité ». C’est un mélange qui attire de nombreux auxiliaires de cultures – une faune utile à la pollinisation et à la régulation des ravageurs.

Alban est fier de prouver qu’il est possible de cultiver des légumes sur une petite surface tout en respectant la terre et en préservant la biodiversité.

Les semences paysannes

Alban dédie aussi une partie de sa ferme à la production de semences de variétés paysannes. Dans le cadre du GIEE Semences Paysannes de Lorraine, il cultive, multiplie et conserve des variétés paysannes afin de les échanger avec d’autres maraîchers.

« On se concentre surtout sur des choses assez simples à faire, parce que parfois il y a des fécondations croisées. Dans ce cas, il faut protéger les plantes pour éviter tout croisement. J’ai récemment dû le faire avec des courgettes. C’est un peu plus complexe. »

Pour 2024, Alban prévoit de produire lui-même des échaillons, des pois, des salades, des épinards et des concombres. Il veut travailler avec les autres : « Chacun produit des semences et à la fin on fait une bourse d’échange, puis on achète du petit matériel en commun. »

Les échanges de semences vont aussi de pair avec la découverte de nouvelles variétés et le retour d’expérience des autres maraîchers.

Accompagner et être bien accompagné

Il y a beaucoup de coopération dans le milieu maraîcher lorrain, que ce soit par l’échange de semences, de conseils techniques ou par le soutien mutuel. Dès ses débuts, Alban a bénéficié du partage de connaissances et d’expériences de ses pairs, notamment lors de son stage de conversion. Il participe aussi aux formations de Bio en Grand Est, pendant lesquelles les maraîchers échangent sur leurs pratiques, les enjeux du métier et les solutions possibles :

« Nicolas Herbert de Bio en Grand Est nous met en relation les uns aux autres. Tous les ans, il organise des réunions petites régions. Et ce qui permet d’arriver à résoudre des problèmes et de se fédérer. »

Des initiatives comme le GIEE, le GAB (Groupement des Agriculteurs Bio) et la commission maraîchage de Bio Grand Est – auxquels Alban participe – illustrent cette volonté de travailler collectivement au développement de pratiques durables. Grâce à ces initiatives, Alban observe une évolution positive dans le secteur : à son installation, il y avait environ quarante maraîchers en Lorraine, tandis qu’aujourd’hui, leur nombre dépasse les deux cents. Cette augmentation est perçue par Alban comme une opportunité :

« Chez les maraîchers lorrains, on essaye quand même de travailler entre collègues et pas entre concurrents. On est 5-6 maraîchers dans le coin : quand il y en a qui monte des serres, il faut bien l’aider. »

En résumé, le maraîchage d’Alban est aussi caractérisé par une culture de l’entraide et du partage.

Frise d’acquisition du savoir-faire
2013
Stage de conversion chez Guillaume Boitel
2015
Installation
2016
Ouverture de son magasin
2021
Adhésion au GIEE
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