Carte d’identité
Lieu (commune, département)

Gérardmer (88)

Surface (en ha)

1,8

Nombre de personnes

3 associés, 3 salariés et un saisonnier

Label
  • Agriculture Biologique
Commercialisation

Vente directe (80%)

Vente en demi gros d’huiles essentielles de résineux pour les confiseurs, professionnels du bien-être et artisans (15 %)

Distributeurs – Réseau Esprit Vosges (3%)

Site internet (2%)

Répartition
Thématiques
Rapport.s
Viabilité

Chiffre d’affaires : 400 000€

Vivabilité

Horaires : 40 – 45 heures par semaine

4 semaines de congés par an

Parcours à l'installation

La ferme du Bien-Être est fondée en 2004 par deux associés engagés dans l’agriculture biologique. Nicolas y effectue un stage parrainage, après avoir obtenu deux BTS agricoles et s’être spécialisé en plantes aromatiques et médicinales. Il devient associé en 2009. Il est rejoint par Clément en 2012, fils d’agriculteur, après des études d’ethnologie et diverses expériences professionnelles, retourne à la source grâce à des études en maraîchage biologique et PPAM, ainsi que quelques expériences salariales dans le domaine. Pour finir, l’équipe se complète en 2019 avec l’arrivée de Jefferson, initialement appentis boulanger qui a repris différentes études autour des plantes médicinales et du paysagisme (BAC STAV, BPREA & BP) et expérimenté sur plusieurs années le travail en ferme PPAM. À ce jour, la ferme est dirigée par ces trois associés, tous anciens stagiaires de la ferme installés hors-cadre familial, qui perpétuent la production et la transformation des plantes.

Galerie
Contactez votre structure d’accompagnement local
ARDEAR Grand Est

ardeargrandest@gmail.com

www.agriculturepaysanne.org/ARDEAR-Grand-Est

Ouverte aux visites

La ferme est ouverte aux visites :Visite libre, Visite établissement scolaire, Visite collective

Programmer une visite
Ouverte aux stages

La ferme est ouverte aux stages :Stage de découverte, Stage non rémunéré, Stage rémunéré

Postuler à un stage

Cultiver et récolter

Nicolas, Clément, Jefferson et leurs employés travaillent environ soixante plantes. La première moitié est cultivée et l’autre moitié est récoltée dans la nature.

La culture : Ils cultivent des plantes aromatiques et médicinales sur 1,8 hectare. On y trouve notamment des petits fruits, de la sauge, de la mélisse, du thym, etc. Le travail est peu mécanisé et se fait surtout à la main pour préserver la qualité des plantes – principalement destinées à la production d’huiles essentielles et de tisanes. Ils utilisent deux tunnels maraîchers pour les multiplications et les semis. Car la ferme autoproduit 90 % de ses plants : « On récolte nos propres semences, on fait nos propres boutures de verveine, nos propres multiplications de menthe » et cette quête d’autonomie contribue à leur résilience économique et écologique.

La cueillette : De l’ail des ours au printemps aux résineux en hiver, une trentaine de plantes sont récoltées à l’état sauvage. Ils se concentrent sur les plantes disponibles à proximité immédiate de la ferme (les résineux, fleur de bruyère, feuille de myrtille, etc). La majorité des prélèvements sauvages concerne le sapin, avec près de 50 tonnes récoltées chaque hiver. Pour les plantes moins courantes dans le massif, comme la fleur d’aubépine, le fruit d’églantine et la primevère, ils se rendent dans des zones de plaine ou de prairie certifiées biologiques.

Les sites de récolte sont choisis en fonction de leur proximité géographique, dans le respect de l’environnement naturel des plantes et de la réglementation. La ferme documente soigneusement ses 60 plantes pour assurer la conformité et la transparence de ses produits.

La transformation

À partir de leurs plantes, ils procèdent systématiquement à une première transformation, que ce soit par distillation ou par séchage. Au total, ils proposent dans leur magasin entre 150 et 170 produits différents : huiles essentielles, cosmétiques, sirops, tisanes, confitures, etc.

Pionnière dans la production d’huiles essentielles fermières, l’exploitation dispose d’un atelier de distillation. Il s’agit d’un processus exigeant qui demande une rigueur à toutes les étapes, depuis la sélection des plantes jusqu’aux conseils prodigués aux clients.

La vente directe revêt une grande importance à la ferme du Bien-Être : elle représente 80 % du chiffre d’affaires. Et elle permet surtout aux producteurs d’interagir avec les clients et de les accompagner dans le choix des produits. Les savoir-faire transmis ne se limitent donc pas uniquement à des pratiques, mais aussi à une philosophie, qui repose d’abord sur un esprit de partage :

« Il y avait toujours un associé historique pour faire le relais, le tuilage, transmettre des convictions… C’est tout ce qui fait justement l’ADN de l’entreprise : l’idée de pouvoir partager, d’échanger, d’accueillir en stage, d’être actif dans le milieu associatif agricole. Ce sont des valeurs qu’on essaye de perpétuer… »

Entre tradition et innovation 

Dans les Vosges, les plantes ont toujours eu une importance culturelle et économique. Cette tradition est perpétuée à la ferme du Bien-Être, où les savoirs populaires s’harmonisent avec des connaissances scientifiques. L’équipe travaille en collaboration avec des analystes pour garantir la pureté des produits, et étudier l’impact des différentes variétés, des périodes de récolte ou des conditions de culture sur la composition des huiles essentielles : « A la convergence de l’empirisme et de l’apport scientifique, nous perpétuons et innovons à la fois ».

Tout en préservant les savoir-faire transmis par leurs prédécesseurs, Nicolas, Clément et Jefferson ont aussi cherché à diminuer la pénibilité du travail :

  • L’équipe a investi dans une récolteuse électrique pour certaines productions nécessitant de gros volumes. Ils ont ainsi réduit le temps et l’effort nécessaires à la récolte, en affectant le moins possible les principes actifs présents dans la plante.
  • Pour réduire la fatigue physique associée à la coupe manuelle des plantes, ils ont acquis des sécateurs électriques, partiellement financés par la MSA. Ces sécateurs permettent de couper les petites sections de bois nécessaires à la production d’huiles essentielles, sans altérer le produit final.

La ferme place ainsi un principe fondamental au cœur de ses préoccupations : le bien-être – tant des travailleurs que des clients et des plantes.

Frise d’acquisition du savoir-faire
2004
Création de la ferme
2005
Installation de Nicolas
2012
Installation de Clément
2019
Installation de Jefferson
Inscrivez-vous / connectez-vous au répertoire pour découvrir les coordonnées

Entrez en contact avec des paysans désireux de partager leur savoir-faire avec vous …

Je m’inscris

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *